Grégoire Jokic
À propos de Grégoire Jokic
Grégoire Jokic, c’est d’abord l’histoire d’un amour multiple. Celui qui lie le compositeur français au piano, un instrument qu’il pratique depuis l’âge de 6 ans, étudiant la musique au sein de différents établissements : au Conservatoire de Caen, à la Sorbonne de Paris, ainsi qu’à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg. Celui que porte également le Caennais pour les musiques improvisées, l’amenant peu à peu vers le Jazz et la composition. Celui, enfin, que Grégoire Jokic éprouve pour la discographie de Ólafur Arnalds, Max Cooper, Grandbrothers ou Jon Hopkins : autant de noms que le pianiste cite volontiers, mais dont il parvient aisément à se démarquer grâce à des compositions s’appuyant sur des structures relativement Pop.
À la recherche de l’émotion
Sûr de ses forces, conscient de tourner le dos à des esthétiques figées, Grégoire Jokic opère à sa manière, à l’écart d’un classicisme parfois restrictif. Ainsi, plutôt que de défendre ses compositions au sein de salles institutionnalisées, l’instrumentiste, désormais installé à Paris, joue avec les codes de son époque. On l’observe sortir son premier album en autoproduction – Kairos, on le voit expérimenter le piano, moins attiré par les formes convenues et la flambe que par la possibilité de composer la BO d’un voyage sonore dont on revient ému, presque troublé.
« Malgré mon bagage au conservatoire, je ne suis pas très à l’aise avec la démonstration technique. Ce que je recherche, c’est l’émotion. » – Grégoire Jokic
Mission réussie : tandis que « Blow », son premier single, est ajouté à la playlist officielle de Nils Frahm à l’occasion du Piano Day 2021, le label berlinois 7K! place « Vol de nuit » sur la compilation Piano Layers II. En mars 2022, Grégoire Jokic est même invité par Thylacine à assurer la première partie de ce dernier à l’Olympia.
Projets en cours
Place maintenant à la suite, symbolisée par Silent Impact : un nouvel EP enregistré dans son home-studio, toujours aussi narratif, riche en images et soutenu par un véritable numéro d’équilibriste, entre le néoclassicisme du piano et des divagations électroniques séduisantes, entre des velléités expérimentales et un savoir-faire mélodique évident. « Silent Impact » et « Awake » en attestent : il y a d’un côté un morceau construit comme une longue montée charriant mille émotions ; de l’autre, le premier single accrocheur d’un EP qui rappelle que, derrière sa quête d’épure, Grégoire Jokic conjugue finement élégance harmonique et efficacité rythmique.